Index de l'article

Le dysfonctionnement sexuel féminin, une nouvelle épidémie?

Selon le Jama 43% des femmes âgées de 18 à 59 ans se plaignent d’avoir une vie amoureuse inaccomplie[6].

Cette proportion épidémique de l’absence de désir est une création d’une maladie sponsorisée par l’industrie pharmaceutique[7]

La médecine semble oublier qu’elle-même induit, perturbe le fonctionnement sexuel de la femme par des antidépresseurs ISRS( prozac), la contraception hormonale, l’hypothyroïdie, la vaginite que la contraception génère.

L'étude de Panzer C du 5 janvier 2006 publiée par the Journal of Sexual Medecine vol 3, p 104-13 conclut que les femmes qui utilisent la contraception orale peuvent être exposées pour de longues durées à des dysfonctions sexuelles (perte de libido), à des problèmes métaboliques, de santé mentale. Ces femmes ont en effet un taux élevé  de la protéine Sex hormone binding globuline (SHBG) après arrêt de la pilule et qui ne décroit pas au taux des femmes qui ne prennent pas la contraception orale. Cette protéine lie la testostérone, diminue  sa concentration pour les besoins physiologiques de la femme.

Témoignage reçu: Pilule+ dyspareunie+libido absente à 30 ans

Concernant la pilule contraceptive,j'ai de sérieux doutes quant au fait qu'elle pourrait être responsable des troubles que je traverse. Je vais avoir 30 ans et je souffre de symptômes chroniques pour le moins très handicapants ((cela fait 9 ans, date de la première tentatve de rapport sexuel que j'ai compris que quelque chose était anormale)

J'ai commencé à prendre la pilule à l'âge de 14-15 ans pour réguler le flux de mes règles hémorragiques qui duraient parfois 15 jours d'affilée.Depuis j'ai enchainé tous les types de pilule, surtout minidosées( Minesse) et ce pendant 13 ans. Et également 1-2 ans d'Androcur pris simultanément avec Diane 35 pour mon acné rebelle.  Donc j'ai commencé la pilule 6 ans avant ma première tentative de rapport sexuel.

Mes présents résultats sanguins prêtent à interrogation. Cela fait 2 ans maintenant que j'ai arrêté tout type d'hormones et pourtant( phase folliculaire): SHBG 182 nmol/l ( Taux normal 24,6-122 nmol/L)!!! Testostérone 0,51 ng/ml. Testostérone libre 0,67% !!! (....)De la part des gynécologues mes hormones sont normales, mais en même temps certains ont avoué qu'ils n'avaient pas de connaissances très avancées des hormones féminines donc ne pouvaient pas vraiment fournie des détails. Ainsi l'excès de SHBG et le faible taux de testostérone libre alors que je ne prends aucune hormone ne choque que moi.

Pour ce qui est de mes symptômes: Je ressens des brûlures intolérables au niveau du vestibule vulvaire au moindre effleurement ( doigt, tampon...) tout rapport sexuel est impossible, toute tentative de pénétration entraîne des douleurs d'une violence extrême( milliers d'aiguilles, comme si on versait du jus de citron sur une plaie à vif) J'ai consulté environ 35 médecins en tout genres( je n'ai jamais voulu perdre espoir de guérir) dot près d'une vingtaine de gynécologues différents qui ne peuvent m'aider. La plupart me disent les choses suivantes: " Vous savez, il n'y pas que le sexe dans la vie vous devez trouver un partenaire qui vous aime pour ce que vous êtes et qui accepte cette situation". "Tout çà c'est surement dans votre tête, avez vous essayé l'alcool? Du vin le soir pour vous détendre" " Vous êtes si jeune et tellement jolie, vous ne pouvez pas avoir des problèmes gynéco" "Vous les femmes avec vos douleurs vous êtes vraiment toute des désespérées" Dans le meilleur des cas on me dit:"Je suis désolé mais je ne peux rien pour vous, je n'ai pas les compétences nécessaires pour traiter ce genre de maux"

Le problème c'est que ce n'est pas seulement lors d'une tentative de rapport mais également lorsque je m'essuie aux toilettes ou essaye de mettre un petit tampon ou encore lorsque je"mouille" sous l'effet d'une émotion. En effet le liquide vient des glandes de Bartholin et c'est justement dans cette zone-la, des deux côtés que les douleurs sont présentes.

Note: Il y a eu quelques épisodes"miracles" où les rapports sexuels étaient complètement possibles et indolores. Ils étaient très rares. Une fois tous les 10mois en moyenne. Mais toujours, toujours, cela correspondait exactement avec le 2° jour suivant l'ovulation mais pas à chaque cycle.( Je dispose d'un calendrier qui calcule les jours d'ovulation) La coïncidence est pour le moins étrange. Là aussi cela prête à méditer sur la question hormonale. La possibilité de rapport ponctuelle était-elle due à un pic hormonal particulièrement important à certains cycles

Pour les médecins, l'abstinence à mon âge n'est apparemment pas un problème( on voit qu'ils ne sont pas à ma place) mais lorsque je pose la question de quelle façon je peux faire un bébé si je ne peux pas faire l'amour, ils restent muets.

Quant à la libido , n'en parlons pas. Elle est à 6 pieds sous terre. Pas de besoins, ni de pensées sexuelles, jamais. Or je me souviens très bien que petite fille (12-13 ans) j'avais une très forte libido.Cette perte de libido est due bien entendu à mes douleurs et à ma frustration  de ne pas être capable de faire la chose la plus naturelle  du monde(...) Mais elle peut également avoir un lien avec la pilule, maintenant que j'observe mes taux sanguins. Certaines publications scientifiques font un lien direct avec les douleurs que je traverse, les taux élevés de SHBG et le faible taux de testostérone libre disponible dans les tissus vulvaires  qui augmenterait la sensibilité dès qu'il y a contact.

Comment les gynécologues que j'ai consultés ne peuvent pas m'aider, comment devrais-je m'y prendre pour descendre mon taux de SHBG  Que pourrais-je faire pour revenir à des taux normaux? Y a-t-il un remède dont je pourrais leur parler, puisque ces médecins n'ont pas l'air très au courant?

L’utérus un organe de trop?

L’hystérectomie est l’ablation de l’utérus, celle-ci se justifie en cas du cancer de l’utérus, de saignements incontrôlables, d’infections sévères dans la région pelvienne. Mais de nombreuses études montrent que son ablation est pratiquée abusivement, en France, il y aurait 30.000 hystérectomies abusives[8], en Hollande, 32% des femmes subiront une hystérectomie[9].

Selon le docteur Christine West dans son livre « Comprendre l’Hystérectomie » « La communauté médicale se préoccupe du fait que beaucoup de femmes subissent cette opération bien qu’elles aient un utérus en bonne santé… Il arrive qu’on recommande l’hystérectomie aux femmes qui éprouvent d’importantes sautes d’humeur prémenstruelles… » La plupart des hystérectomies visent à supprimer des problèmes liés aux menstruations surtout les saignement anormaux « Des études ont montré que le nombre d’hystérectomies pratiquées pour éliminer les troubles menstruels varient grandement d’une région à l’autre ce qui reflète les opinions variées des médecins à cet égard.» !

Ménopause immédiate, incontinence avec l’âge, atrophie des ovaires, déséquilibre de la stase sanguine, taux de mortalité de 1 à 2 femmes pour mille, infections urinaires, pelviennes seront les effets secondaires possiblles de l'hystérectomie!

 

La naissance par voie vaginale, obsolète? L'accouchement naturel, une pathologie en soi?

L'accouchement naturel, une pathologie en soi?

L'accouchement naturel ou accouchement physiologique, normal comme la digestion, la respiration,  est induit par une diffusion d'une hormone "l'ocytocine". La diffusion de la dose de cette hormone ainsi que le temps qui lui est imparti est propre à chaque femme. L'accouchement peut s'effectuer à la maison ou dans une maison de naissance.

En 2014, le National Institut for Health and Care Excellence encourage les femmes à bas risque à accoucher à domicile ou en maison de naissance, car les femmes risquaient beaucoup moins d'interventions qu'à l'hôpital.

L'accouchement à l'hôpital exige des perfusions d'ocytocine de synthèse pour accélérer le travail  il  devrait s'en suivre  une ouverture du col de l'utérus d'un centimètre par heure, un monitoring permanent ou intermittent est nécessaire pour contrôler le rythme cardiaque foetal.

Selon Cochrane du 25 novembre 2015, des études de plus en plus fiables suggèrent que l'accouchement planifié à l'hôpital n'est pas plus sûr que celui à domicile assisté par une sage-femme expérimentée, mais peut conduire à un plus grand nombre d'interventions et à d"avantage de complications inutiles.

Notons que le monitoring permanent a été associé à une augmentation des césariennes, des instruments( forceps, ventouse). En France, on médicalise 90% des accouchements sans problème dans certains services. Cette médicalisation génère une démission, une dépendance. Les femmes n’auraient plus le choix !

  Selon l'étude de Belghiti publiée le 21décembre 2011, les doses d'ocytocine de synthèse injectées pour accélérer le travail augmentent significativement  des  sévères hémorragies de la délivrance (RR1,8), lesquelles augmentent le risque de l'ablation de l'utérus.

De plus les contractions très rapprochées sont très douloureuses ce qui conduira la femme à demander une injection analgésique, péridurale, laquelle aura de nombreuses répercussions sur le déroulement de l' accouchement: augmentation  de la rétention urinaire, de la fièvre, de la migraine, augmentation  d'une extraction instrumentale. (Cochrane Library  7 décembre 2011)

Pour l'étude de Yeast publiée en  mars 1099 par American Journal of Obstetrics and Gynecology p.628-633 , l'ocytocine de synthèse double le risque de césarienne chez les nullipares, donc pour un premier accouchement.

Avec l'étude du Dr Sarah Buckley publiée en 2005 par Mothering N°133, l'épidural accroît le besoin en ocytocine de synthèse pour augmenter le travail, en raison de l'effet négatif sur la libération de l'ocytocine naturel  par la femme qui travail.

La moitié des femmes qui ont recours à la péridurale et à l'ocytocine de synthèse a une délivrance chirurgicale Les femmes au travail avec une épidurale  ont presque 3 fois la probabilité de recevoir de l'ocytocine de synthèse et la combinaison de l'épidurale avec l'ocytocine de synthèse peut causer des anomalies  de la fréquence cardiaque foetale, ce qui indique une détresse foetale conduisant considérablement à une délivrance par forceps, césarienne. Le risque de césarienne est probablement plus significatif chez les femmes ayant une épidurale pour leur premier enfant.

La péridurale paralyse les muscles du plancher pelvien de la femme qui travaille, ceux-ci sont importants pour guider la tête de son bébé dans une bonne position pour la naissance. Quand la péridurale est en place le bébé a quatre fois plus de chance de rester sans bouger par la suite dans les dernières étapes du travail ce qui diminue les chances d'un accouchement vaginal spontané.

Depuis 2013, la  Norvège considère d'office l'accouchement avec péridurale comme un accouchement à risque.

A contrario, selon JTA 1997 l'analgésie péridurale n'augmenterait pas l'incidence des extractions instrumentales.

La naissance par voie vaginale obsolète?

En 1950, les césariennes étaient rares car toute cicatrice sur l’utérus limite les chances d’une grossesse ultérieure. Aujourd’hui, la proportion des césariennes atteint 40% dans les cas d’obésité !

Dans certains pays de plus en plus de femmes recourent à la césarienne pour des raisons personnelles mais aussi par la priorité donnée par certains obstétriciens à des critères subjectifs.

Le risque de la césarienne est sous estimé ou méconnu. En effet, les antécédents de césarienne augmentent le risque de récidive, d’hystérectomie, d’anomalies, de l’insertion placentaire, le risque rare de rupture de l’utérus. (Revue médicale suisse 21 octobre 2009 page 2097)Les adhérences générées par la césarienne peuvent rendre la femme infertile.

Il meurt deux fois plus de femmes lors d’une césarienne que lors d’un accouchement normal (Arzt Zeitung 22 mai 2002). Et les pays dont les taux de mortalité périnatale sont les plus faibles du monde ont des taux de césarienne peu enlevés.

Les facteurs de risque: les fibromes, l'obésité, le diabète, l'hypertension, le cancer du col, le placenta praevia, la prématurité (notons que tous ces facteurs sont liés à la contraception hormonale.) l'âge, l'étroitesse du bassin, l'accouchement à l'hôpital...

La césarienne est une opération qui n'est pas toujours innocente pour le bébé, pour l'enfant, en effet elle est associée à un risque de mortalité doublé, à une augmentation des allergies, de l'asthme, des  maladies auto- immunes.

Pour éviter la césarienne, lorsque le bébé se  présente en" siège", appliquer des cataplasmes d'argile verte.

 

L’infertilité, une maladie en soi?

Certains ont reçu le don des mathématiques, de composer de la musique, de l’interpréter, d’être poètes, écrivains, etc. Ceux qui n’ont pas reçu ces dons sont-ils des malades ?

Certains ont reçu le don de la fertilité, d’autres pas, ceux-là sont –ils pour autant malades ? L’infertilité est pour beaucoup de couples source d’une grande souffrance, mais la fécondation médicale assistée proposée par la médecine moderne pour répondre à leur souffrance est-elle la meilleure solution ? En tout cas certaines femmes ont regretté cette technique après avoir été humiliées par celle-ci pendant des années.

Après avoir abandonné la FMA elles ont pu concevoir un enfant, l'espoir que représente la FMA i les a fourvoyées, seul le temps était leur thérapeutique. N’oublions pas, comme nous l’avons dit dans cet ouvrage, qu’il y a des couples hypofertiles, et si la femme a pris la contraception hormonale ces couples devront attendre d’autant plus longtemps la conception d’un enfant. L’infertilité ici serait le prix non avoué de la contraception moderne.

La FMA n’étant pas indemne d’idéologie, de vanité, d’enjeux industriels, économiques n’est-elle pas en soi irrespectueuse de la personne ? N’est-elle pas un acharnement thérapeutique de plus comme celui de fin de vie, un acharnement où une technique vétérinaire est prioritaire ? Est-ce que la fin aussi bonne soit-elle justifie n’importe quel moyen ?

Si après un long temps d’attente l’enfant n’est pas toujours là, d’autres voies sont toujours possibles pour exprimer le don de soi, comme l’adoption et le soutien inconditionnel de toute vie, l’hospitalité, etc.