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Mais qui est malade ?
"Avec cet aveuglement que les médecins gardent sur l'état de leur propre santé" E. Zola Le Dr Pascal
La santé des médecins demeure un sujet tabou, cependant depuis quelques années un grand désarroi s’est répandu au sein du corps médical car c’est dans cette profession que se révèlent les taux les plus élevés d’alcoolisme[26] de toxicomanie, de surconsommation médicamenteuse [27]de divorces[28] et de suicides ( RR 2 à 3) [29].
Pourquoi les bienfaits du progrès ont –ils cessé de se répandre sur le corps médical lui-même ? Comment expliquer que les médecins soient plus malades que la population en général ? Selon le New England Journal of Medicine, « le climat des études médicales rend presque impossible de faire face aux conséquences émotionnelles des erreurs( …) alors le médecin se réfugie dans un comportement névrotique pour faire face à son anxiété sa culpabilité ; Il n’est pas surprenant que le médecin blâme le malade ou son confrère précédant quand les choses tournent mal et que la profession médicale connaisse des taux aussi élevés d’alcoolisme, de toxicomanie et de suicides [30] »Pour en savoir plus sur les suicides, lire le mémoire de 2009 de K Lamarcche: Suicide et tentative de suicide chez les médecins.
La puissance médicale peut s’exprimer pathologiquement quand les médecins ont des rapports sexuels avec leurs patientes, alors ces médecines exploitent délibérément leur vulnérabilité en ignorant les limites dictées par l’éthique médicale. 4% des gynécologues et des oto-rhino-laryngologistes hollandais confessent avoir des contacts sexuels avec leurs patientes !(BMJ 1992, 304,1531-4)
65% des psychiatres américains traitent des patients qui ont eu antérieurement des contacts sexuels avec leur thérapeute ! ( American J. Orthopsychiat. 1987, 57, 287-95)
Il est temps de tirer une leçon face à une certaine médecine malade, plus malade que la population générale et qui voit des maladies là où il n’y en a pas.
Ce traitement des non-maladies par une thérapeutique non-anodine comme celle des hormones ne peut que rendre la femme malade tôt ou tard, et il est aussi clair que votre médecin n’est pas nécessairement un malade, mais nous sommes tous invités à discerner à quelle médecine et à quel médecin nous voulons faire confiance.
[1] B M J 2002, 324, p. 859-60
[2] New Scientist 16 mars 2002
[3] Business Week ontline 23 mai 2003
[4] Le Prozac et un antidépresseur de la famille des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) dont les effets secondaires sont : nausées, diarrhées, nervosité, agitation, tremblements, troubles sexuels, risques accrus de la pensée suicidaire ou d’homicide[4].
Si la femme prend un antidépresseur (ISRS) au cours du premier trimestre de la grossesse, le risque relatif de fausse couche est de 1.68 [4]
En janvier 2008, le New England journal of Medicine a révélé que toute l’histoire longue de 18 ans, des ASRS avait été biaisée parce que des données négatives avaient été déformées ou minimisées. Des essais cliniques aussi ont été mis de côté parce qu’ils ne correspondaient pas aux résultats souhaités par la firme pharmaceutique !
[5] Jorg Blech “Les inventeurs de maladies »
[6] JAMA 1999 281 page 537-44
[7] British medicinal 2002, 324, 896-900
[8] J. du service de gynécologie et obstétrique de l’Hôpital Saint-Antoine de Paris, Dr Barrat.
[9] B.M.J. 2003; 327: 774-77..
[10] Médecine et hygiène n°2468 S. Panico
[11] Prev Med 1991 (20) 47-63
[12] JAMA 2002, 288 ; 321-333
[13] Le risque relatif (RR) mesure le risque de survenue d'un événement dans un groupe par rapport à un autre groupe. Exemple : Considérons que 10 % des fumeurs ont eu un cancer du poumon, et que 5 % des non-fumeurs ont eu ce cancer .Le risque relatif est ici égal à 2 (10/5=2). Le risque d'avoir un cancer du poumon est deux fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
[14] Journal Obst Gynecol 1997, 17, 593-3
[15] Br. J. Cancer 199, oct. 81 (33) 559-563
[16] Nippon ingo kika gakkai zanhi 2009, nov ;100(7) 693-7
[17] Acta obs ; gynec scand 2007, sept 4-1-7
[18] Climateric 2006, oct 9 (5) 325-36
[19] JAMA mai 28, 2003 vol 289, n° 20 2651-62 page 2673-84
[20] JAMA 2002, 288, 58-65
[21] Int. Osteoporosis, 1995, 5, 23-9
[22] NEJM 1993, 329, 1141-6
[23] JAMA 1997, 277, 543
[24] Epidemiology 1991, 2, 16-25
[25] N Eng J Med. 1995-332
[26] BMJ 1988, 297, 951
[27] Mayo cli. Proc 1981, 56, 35-44
[28] JAMA 2003, 18 juin, vol 289 p. 3162
[29] BMJ 1993, 26 juin, 306, 1711
[30] New Eng J Med. 1984, 310, 118-122