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Dorée la pilule? Les effets secondaires de la pilule.
« Tout ce qui est défini comme scientifique se pare automatiquement d’une auréole d’infaillibilité aux devants de laquelle s’efface généralement tout esprit critique »
Henri Van den Heyde, pharmacien « Santé Business ou la confiance bafouée »
Si pour de nombreux médecins tout ce que vous ressentez, lors de la prise de la contraception, ne ressort pas de celle-ci tant que cela n'a pas été prouvé par des études, il n'en reste pas moins vrai que l’intoxication chronique hormonale s'exprimera un jour ou l'autre par des manifestations nocives résultant de cet excès hormonal.
La gravité de l’intoxication chronique dépend de l’exposition, c’est-à-dire de la valeur quantitative de la dose absorbée et de la durée de l’exposition. Ceci doit être néanmoins tempéré, si l’on veut bien considérer le comportement particulier de chaque personne. C’est pourquoi les effets secondaires pourront être aussi imprévisibles.
Concernant les effets toxiques de la contraception hormonale, c'est qu'ils ne se manifesteront parfois qu'après des mois, des années, d'où la difficulté à établir un lien avec la contraception. Le but de ce site est de faire découvrir à son lecteur, sa lectrice ce lien.
Après arrêt de la prise hormonale, les lésions qu’elle a occasionnées peuvent régresser rapidement, lentement, très lentement, les séquelles peuvent être irréversibles de plus certaines lésions peuvent même progresser après arrêt. Les effets tardifs peuvent être à l’origine de cancer, de malformations congénitales.
La fréquence des effets secondaires peut s’accroître lors d’un mésusage du médicament, c'est-à-dire en dehors des indications validées lors de son autorisation de mise sur le marché.
Il est très difficile et peut être illusoire de fixer une frontière chiffrée de fréquence de survenue séparant les effets secondaires rares et fréquents étant donné la sous notification médicamenteuse.
Hormis la grossesse et des maladies héréditaires, certaines contre-indications de la notice peuvent et doivent être considérées comme des effets secondaires souvent sérieux.
Le nombre des effets secondaires donnés dans la notice pharmaceutique est très variable, nous avons consulté au hasard 2 notices et avons trouvé chez l'une 73 effets toxiques, chez l'autre 132.
Dans la liste des effets secondaires, nous avons énoncés certains effets peu fréquents, rares, de là cette longue liste.
Notez que la femme qui souffrirait d'un de ces rares effets secondaires, ne considèrera pas qu'il est rare!
Liste non exhaustive d’effets secondaires possibles de la contraception hormonale
A
Acné qui peut être induite ou aggravée surtout par la contraception progestative.
Addiction à la progestérone,aux oestrogènes
Allergie, choc anaphylactique
Alcool, la pilule augmente significativement ses effets, sa prise peut générer un alcoolisme.
Anémie mégaloblastique liée à une diminution de l'acide folique, de la vitamine B 12 provoquée par la pilule.
Anémie ferriprive due à une carence en fer.
Anxiété, angoisse. Les troubles de l'anxiété augmentent le risque de développer une agoraphobie.
Anorexie ou boulimie, ces troubles alimentaires peuvent s'expliquer par par la réduction ou la stimulation de la leptine, opérée par la pilule.(Archives of Gynecology 285(6) 1747-52 dec 2011).
La leptine est une hormone anorexigène qui régule la réserve des graisses, l'appétit. Ces troubles sont souvent liés à la dépression, laquelle peut être induite par la pilule qui d'ailleurs est bien sûr contre-indiquée en cas d'anorexie.
Aphtes ou ulcérations buccales
Asthénie.
Asthme.
Aphonie.
Agressivité de type masculin.
L'autisme, un gène défectueux serait impliquée dans sa genèse.
Pour la gynécologue Ellen Grant, Les progestatifs conduisent à un dommage des mitochondries chez la femme. L'autisme est un dysfonctionnement mitochondrial. Puisque l'enfant hérite de l'ADN de sa mère, le dysfonctionnement du gène mitochondrial, causé par les progestatifs, peut être transféré à l'enfant.
D'autres facteurs de risque sont impliqués dans l'autisme:la prééclampsie, l'obésité, le diabète de la femme enceinte, des infections au cours de la grossesse, le petit poids à la naissance, la fécondation médical assistée...
Le traitement préventif de l'acide folique ou vitamine B9 réduirait le risque de l'autisme.
Une étude norvégienne de 2002à 2008 du Dr.épidémiologiste Erza Susser, publiée dans le Journal of Medical Association montre qu'un apport en acide folique, 4 semaines avant la conception puis durant 8 semaines de la grossesse permettrait de diminuer l'autisme de 40%. Une étude de la Californie a montré que la consommation maternelle de l'acide folique et des vitamines prénatales durant les trois mois précédant la grossesse et le premier mois de la grossesse a été associée à un risque plus faible du spectre autistique dans la progéniture.
Il est important de savoir et de retenir que la contraception hormonale diminue l'acide folique ainsi que d'autres vitamines et des oligoéléments. Ces vitamines et oligoéléments agissent comme cofacteurs nécessaires à la synthèse et au fonctionnement de l'enzyme mitochondrial.
Pour Kim Strifert dans son article publié dans Medical Hypothesis de septembre 2015 85 (6), il y a un lien entre la pilule hormonale et la prévalence de l'autisme, la pilule modifie la condition de l'ovocyte à travers un mécanisme épigénétique.
Témoignage de Hugo Horiot, autiste, écrivain, auteur de L'empereur c'est moi
L’accident vasculaire cérébral (AVC) dont les symptômes sont caractérisés par de la migraine, des maux de tête violents, des troubles de la vision, des vertiges. Les séquelles de l’AVC peuvent être un lourd handicap, la paralysie, la démence, la mort. Le risque relatif d'AVC est significatif et de 2,75 chez des femmes sous pilule, même faiblement dosée en estrogène. Il y aurait 5 AVC par an pour 10.000 femmes, mais il est plus important chez la femme souffrant d'hypertension, qui est obèse, diabétique, alcoolique ou qui fume.
Attaque ischémique transitoire, signe précurseur d' AVC, Témoignage.
Aménorrhée ou absence des règles peut conduire à une ménopause précoce.
B
Bouche sèche.
Burnout à l'arrêt ou lors de la prise. Symptômes: fatigue, dépression, diminution de la libido , insomnie, anxiété, côlon irritable....
Ulcère de la muqueuse buccale ou aphte.
c
Calcul biliaire (les symptômes : éructation, flatulences, acidités gastriques, pouls rapide, pesanteur après repas). la notice Ursofalk 250mg gélules pour dissoudre les calculs biliaires spécifie que la femme ne doit pas utiliser la contraception hormonale car elle peut favoriser la formation des calculs biliaires.
Cholestase chronique due à un surdosage de la concentration en estrogène, résultant d'un défaut de son élimination.
Cancer
Tumeur maligne du foie,
"Les tumeurs bénignes ou adénofibrome du sein fréquentes chez les jeunes filles ou femmes qui à 20 ans ont déjà consommé souvent au moins 5 années consécutives d'estroprogestatifs," selon le Pr Henri Joyeux "il est préférable d'enlever la tumeur."(la pilule contraceptive Ed du Rocher p:87) car ces tumeurs peuvent générer une tumeur maligne du sein!
Lésions précancéreuses du col de l'utérus.
Mélanome ou cancer de la peau: Risque Relatif significatif 2, mais il est majoré pour une prise de pilule supérieure à 10 ans alors le Risque Relatif(RR) est 3,4 (Br J Cancer 1999;8 ;818-923)
L'étude Beral de 1974 à 1980 a montré un RR significatif de 1,45 ainsi que celle de Palmer de 1979-1991 avec son RR significatif de1.45.
Prolactinome , méningiome soit des cancers de l'hypophyse.
Candidoses vaginales, intestinales.
Curetage.
Crampes aux mollets, stomacales.
Cholestérol augmenté.
Cœur : l’infarctus du myocarde (IM) est une crise causée par l’oblitération d’une branche, des artères, des coronaires immédiatement suivis de la mise hors fonction de la portion correspondante du muscle cardiaque au sein de laquelle vont se produire des hémorragies.
Symptômes : malaise commençant en général au centre de la poitrine et qui dure plus de 15 minutes, la douleur peut irradier ou même commencer dans la nuque, l’épaule, le bras, la mâchoire, le dos, elle peut être accompagnée de transpiration, d’angoisses, de faiblesse, de souffle court, la douleur peut être aiguë, en coup de poignard, se présenter comme une brûlure, une pression, un écrasement, un serrement.
Chez la femme, les symptômes peuvent être plus discrets, l'IM peut se révéler par des nausées , vomissements, une fatigue, une douleur dans le bas du ventre, un malaise.
le risque relatif significatif d’IM est de 4.9 selon l’étude de OMS. Le risque relatif est supérieur, en cas d’association de tabac et de contraception hormonale. (Prescrire 1998, n°182, p. 206-207)
Côlon irritable avec constipation, diarrhée, douleur, flatulence, il est souvent couplé à une dépression même majeure, à de l'anxiété généralisée, de l'angoisse aiguë, des crises de panique(Daniel F Journal of Anxiety Disorders mars 2009) Témoignages:[1], [2]
Cystite ou infection urinaire.
Colite ulcérative
Cauchemars
Difficulté de concentration
Cholécystectomie (RR2)[3]
Chorée ; mouvements incontrôlables, brusques et irréguliers, de courte durée, de tout ou partie du corps.
Condylome ou verrue génitale
Perte des cheveux durant ou après arrêt de la prise de la contraception hormonale, se manifestant par plaques ou de façon diffuse .(Télogène effluvium)
Il y a une possibilité attendre 6 à 20 mois pour que les effets négatifs des hormones contraceptives disparaissent.
Cellulite ou amas de graisse.
Hypercortisolémie
D
Démangeaisons, plaques rouges et gonflées sur le visage ou tout autre partie corporelle.
Difficulté de concentration.
Dépression.
Selon une étude de septembre 2016, publiée par Jama Psychiatry et effectuée par Lidegaard, les hormones contraceptives multiplient le risque de dépression., chez les adolescentes il est multiplié par trois.
La dépression est associée à une altération du protéome, c'est dire que les hormones altèrent celui-ci.
Dépression du système immunitaire, avec comme symptômes: la fatigue, une sensibilité accrue aux infections urinaires, aux maladies sexuellement transmissibles, au Sida...
Diabète.
Diarrhée.
Douleur:
Douleur dans les seins.
Douleur articulaire.
Douleur au bas de l'abdomen.
Douleur dorsale. lombaire.
Douleur musculaire, articulaire.
Douleur dans les jambes,, au niveau des côtes.
douleur lors des rapports sexuels ou dyspareunie
Après 3 mois de prise de Yasmin de Bayer, on observe une augmentation de la douleur lors des rapports, une diminution de la fréquence de ceux-ci, de l'orgasme, une diminution de l'orifice vaginal, de l'épaisseur des petites lèvres, de la taille du gland du clitoris.( Battaglia J Sex Med 2012;9:550-557) .Le risque relatif de dyspareunie, en fonction des études varie de 6,6 à 9;3!
Sentiment de dépendance dû à la prise régulière et quotidienne de la pilule et l’obligation d’aller faire régulièrement des visites médicales de contrôle suscite un sentiment négatif de dépendance.
Divorces augmentés.
Décès violents, accidentels augmentés de 49% et qui augmentent avec la durée de la prise de la pilule.
En présence de drépanocytose , un risque d'accident vasculaire cérébral est accru.( Ann Neurology vol 51;2002 :543-552)
Dyskinésie ou mouvement anormale.
Dysgueusie ou mauvais goût.
E
Embolie pulmonaire. Ses symptômes sont caractérisés par une douleur, d’abord localisée dans la jambe, puis qui peut gagner brutalement les poumons, elle est suivie d’une gêne respiratoire, de toux, de crachement de sang, parfois il y a de la fièvre, le rythme cardiaque est rapide, irrégulier, accompagné d’une respiration accélérée. Témoignages de vies brisées par la pilule.
Engelures.
Epilepsie, exacerbée ou diminuée avec les progestatifs,
Maltraitance des enfants.
Enrouement.
Engourdissement.
Ectropion (témoignage)
Euphorie.
F
Fièvre.
Flatulences.
Foie :
Les tumeurs bénignes du foie ou adénomes du foie dangereuses et mortelles par saignements internes, elles peuvent apparaître après 7 ans de prise de pilule! Ces tumeurs peuvent se transformer en cancer du foie. Hyperplasie nodulaire du foie est une tumeur bénigne du foie
Thrombose de la veine hépatique, multipliée par 2.4.
Calculs biliaires.
Jaunisse (Ictère) cholestatique.
Polykystose hépathique.
Stéatose hépatique. le foie est gros et gras comme celui des canards que l'on gave pour obtenir un foie gras.
Froideur des doigts, des orteils,
Faiblesse inexpliquée dans les jambes et les bras.
G
Galactorrhée associée après arrêt de la contraception hormonale.
Gingivite, gencives élargies. Drug Safety 1996 Sep 15(3) 219-231
Gliome ou cancer rare du cerveau, la tumeur peut être maligne ou bénigne, on observe une augmentation de 50% avec la pilule estro-progestative après 5 ans ou plus de sa prise et de 90% si la femme a pris uniquement des hormones à base d'un progestatif.(Référence)
Gonflement des articulations.
H
Haleine mauvaise.
Herpès génital, oral, hépatite B.
L'hypertension est une contre indication de la pilule. En effet, si on prescrit la contraception hormonale à une femme souffrant d'hypertension, on observe une augmentation d'accidents vasculaires hémorragiques.
Hypertension intracrânienne bénigne ou pseudotumeur cérébrale, le tableau clinique comprend : des maux de tête, des troubles visuelles, perception de bruits intracrâniens, nausées, vomissements.
Hémorragie sous arachnoïdienne méningée [4) (sous classe d’AVC), risque relatif 1,5, soit une augmentation de 50%.
Hirsutisme (poils au visage, sur le corps) selon le type de pilule.
Hypercholestérolémie fréquente.
Hypothalamus, une glande du cerveau est significativement diminuée, selon l'étude du Dr Michael Lipton, publiée le 4 dec 2019 dans RSNA .Ce petit volume est associé à une augmentation de l'angoisse, de la dépression.
Hypofertilité.
Saute de l'humeur. Si celui-ci est durable et intense, il pourrait conduire à un trouble bipolaire.
I
Incontinence urinaire (iu) Selon l'étude de Townsend, la pilule augmente significativement l'IU de 48% pour 10 ans ou plus de sa prise chez les femmes pré-ménopausée (37 à 54 ans) et le RR est de 2,48 pour une incontinence urinaire urgente. On connait peu sur IU de la jeune femme sous pilule, mais celles qui ont une infection urinaire due à la prise de la contraception hormonale pouront souffrir d'un IU.
Infection des reins (pyélonéphrite)
Infection gastro intestinale,
Infections fongiques de la peau, des ongles.....
Insomnie.
Infertilité.
J
Jambes lourdes.
K
L
Leucémie, chez les enfants dont les mères ont pris la contraception orale, avant ou durant la grossesse. (Etude de Hargreave de 2018 .)
Leucorrhée (pertes blanches), léthargie.
Libido en berne, 20 à 40% se plaignent d'une baisse de libido.
Selon Catherine Solano médecin sexologue "la chimie de la pilule détourne la libido naturelle".
D'après une étude, effectuée en 2006, par l'Université de Boston, prendre la pilule pourrait induire une perte de libido qui perdure même après son arrêt. La pilule réduit en effet le niveau de testostérone disponible dans l'organisme. Par rapport aux femmes qui ne prennent la pilule, celle-ci multiplie par 7 le taux de globuline de fixation de l'hormone sexuelle (SHBG) responsable de la réduction du taux de testostérone disponible dans l'organisme. De plus, après arrêt de la pilule, le taux de SHBG était trois à quatre fois plus élevé que chez les femmes ne l'ayant jamais prise. Pour l'auteur de cette étude C. Panzer, il est important de reconnaître que cette diminution de la libido, après arrêt de la contraception hormonale, n'a pas des causes psychologiques.( Source: Journal of Sexual Medicine, Janvier 2006; vol 3:pp 104-113)
Selon Battaglia la pilule réduit l'orgasme, la fréquence des rapports sexuels, la vascularisation du clitoris, augmente des rapports sexuels douloureux.
Cette perturbation de la libido par la pilule va générer des problèmes au niveau du couple: pour la femme un sentiment d'être exploitée, pour l'homme ce sera l'incompréhension des refus relationnels de la part de la femme, de là la nécessité d'un dialogue conjugale.
A contrario,Libido augmentée.
Lupus érythémateux.
Lymphome folliculaire est un cancer du système lymphatique, augmenté de 30% ou plus. (Annals of Oncology, 2012)
Maladies sexuellement transmissibles augmentées à cause de la dépression du système immunitaire
Maladie coeliaque (MC) est à l'origine d'absence des règles, d'une ménopause prématurée, de fausses couches, de désordres endocriniens pouvant s'expliquer par la perturbation des oligoéléments, des vitamines. Cette maladie s'aligne ainsi sur les effets négatifs de la contraception hormonale, certes cette dernière n'initie pas la MC mais l'entretient, c'est pourquoi à notre avis cette contraception doit être contre indiquée.
Maladie de Ménière
Méningite lors de la prise de la contraception d'urgence.
Méningiome c'est à dire une tumeur du système nerveux central.
Métrorragie ou saignement abondant en dehors des règles
Mortalité :
Chez des jeunes femmes utilisatrices de la pilule, âgées de moins de 30 ans, le risque de mortalité est multiplié par trois, toutes causes confondues. Chez les femmes de 45 ans qui avaient abandonné la pilule depuis 5 à 9 ans on a aussi une augmentation, toutes causes confondues de la mortalité par rapport aux femmes qui n'ont pas pris la pilule, selon une étude de 2010 [5]
La mortalité due à la violence est augmentée de 20%%. (BMJ 2014, octob ;349)
La mortalité cardiovasculaire en fonction des études est augmentée..
Malaise ; malformations du fœtus, de l’embryon ;
Migraine, qui augmente la possibilité d'un accident vasculaire cérébral futur.
Migraine ophtalmique qui est un accident vasculaire cérébral avec à la clef une perte irrécupérable de la vision.
Mycoses.
Menstrues : la pilule peut diminuer ou aggraver le syndrome prémenstruel.
N
Névralgie cervico- brachiale ou sciatique du cou
Nausée .
Nervosité.
O
Odeur mauvaise due à une infection vaginale.
Œil :
Des plaintes oculaires peuvent être un avertissement sérieux d’un changement oculaire ou cérébro-vasculaire.
Vision trouble, doublée ou diplopie.
Les yeux jaunes, gonflés.
Thrombose de la rétine due à des lésions des artères ou des veines de la rétine .(Risque Relatif 2,4)
Oeil sec ou kératite sèche, xérophtalmie
Oedème de la cornée avec douleurs oculaires et les yeux rouges. Cet œdème s’il est plus grave, est accompagné de la peur de la lumière, de nécrose tissulaire.
Œdème de la pupille.
Les estrogènes ont été impliqués dans la modification de la perception des couleurs.
Diminution du champ visuel, de l'acuité visuelle due à une névrite optique.
Glaucome ou hypertension oculaire qui est doublée avec un risque relatif de 2.
Incidence sur le port des lentilles de contact: oedème cornéen , intolérance.
Myopie (contre-indication) L'effet secondaire serait de 0,1% des femmes sous pilule. Cette myopie pourrait s'expliquer par la diminution de la dopamine générée par la pilule. On connait l'effet protecteur de l'activité de plein air sur le développement de la myopie, cette protection semble en partie due à la lumière qui est une source de production et de libération de dopamine
Cataracte.
Ongles: diminution de la brillance, décollement d'un ou de plusieurs ongles (onycholyse). Une augmentation de la croissance des ongles.
Oligoéléments :déficience en zinc (anti-infectieux), fer, manganèse, magnésium, augmentation en cuivre
Parmi les oligoéléments, le zinc est l'un des plus importants. Il est nécessaire au fonctionnement normal de plus de 90 enzymes, il est essentiel à la division cellulaire normale, à la synthèse des protéines et de la croissance. La stabilité de l'acide désoxyribonucléique (ADN) requiert la présence de zinc, ce qui signifie qu'une déficience en zinc peut procurer des aberrations chromosomiques. Le cuivre et le zinc sont antagonistes l'un à l'autre, il est essentiel pour une fonction enzymatique normal que le rapport correct en cuivre et zinc soit maintenu.
Oreilles: otosclérose est une perte insidieuse des sons graves, distorsion des sons, sensation d’oreille bouchée, bourdonnement d’oreille, acouphènes, des surdités ont été associées à la prise de la contraception hormonale. Maladie de Ménière.
Ostéoporose précoce, diminution de la densité osseuse surtout avec les progestatifs (Implanon) mais la pilule estroprogestative, prise 3 ans après l'apparition des règles, a aussi probablement le même impact.(Serfati Joint bone Spine 76 (2) 134-8)
De plus le pic de croissance osseux peut être retardé chez les jeunes utilisatrices de la pilule estroprogestative,(Contraception 1995 April ;51 (5) 221-4) ce qui peut entraîner une petite taille adulte!
La déficience en magnésium, en zinc, un taux élevé en cuivre généré par les hormones diminueront les phosphatases alcalines qui jouent un rôle dans la formation osseuse.
Ovaires polykystiques.
P
Palpitations
Polyarthrite rhumatoïde (PR) Certaines études donnent un Risque relatif de 1;65 à 2.
D'autres études ne donnent pas une augmentation de la PR.
Poumons : bronchospasmes, embolies pulmonaires parfois fatales, pleurésie.
Paresthésie (fourmillement, picotement, engourdissement, chaleur ou froid, impression de marcher sur du coton, etc.)
Maladie de Parkinson (MP) est caractérisée par une chute importante de la dopamine, or la pilule initie cette chute!
L'étude de Nicoletti A.: " Reproductive factors and Parkinson's disease" publiée en 2011, par Mov Disord 26: 2563, nous donne un risque relatif de3 ,27 et significatif de MP pour les femmes qui ont pris la pilule.
La MP survient principalement chez les femmes âgées , ménopausées mais il y a une MP précoce pour des jeunes femmes.
Peau :
Chloasma ou taches brunes, qui siègent habituellement à la face. Ces taches peuvent être permanentes, leur incidence est fonction de la durée de la dose hormonale. Elles sont le signe d' un trouble ovarien, d'une ménopause précoce, d'une morbidité de l'utérus.
Carcinome squameux cutané est multiplié par deux.
Dermatite auto-immune de progestérone
écchymose spontanée ou bleu sur les jambes...
Lichénoide pityriasis.
Oedème de Quincke.
Urticaire.
Prurit.
Séborrhée ou peau grasse
Photo toxicité (augmentation de la sensibilité de la peau au soleil).
Psoriasis, La contraception hormonale contenant de la progestérone a un effet déclencheur, chez les femmes atteintes de psoriasis.
Vitiligo.Taches blanches sur la peau. (témoignages)
Pancréatite. Le risque de cancer pancréatique est significativement plus élevé chez les patientes ayant présenté une pancréatite, selon l'étude de Lowenfels publiée en 1993 par NEJM 328:1433-37
Augmentation du poids due à une rétention des fluides ou à une augmentation de l'appétit.
Purpura thrombocytopénique thrombotique
Porphyrie, La pilule peut induire une porphyrie aiguë, de plus elle est contre indiquée en cas de porphyrie.
Q
R
Reins : syndrome hémolytique et urémique : maux de tête, diminution de la quantité d’urine, anémie hémolytique, thrombopénie, ce syndrome peut évoluer vers l’insuffisance rénale, une néphrite interstitielle.
Règles abondantes, prolongées ou absentes(aménorrhée), cette aménorrhée peut être un symptôme d'un prolactinome ou cancer du cerveau
Reflux gastrique
Rhinite allergique
S
Saignement vaginal : prolongé, plus important.
Saignement du nez.
Seins :les tensions mammaires, l’élargissement ou la diminution des seins, sensibilité, picotements, gonflements douloureux des seins, L’écoulement de lait en dehors des conditions ordinaires de lactation (galactorrhée), tumeur bénigne du sein laquelle est souvent identifiée après au moins 5 ans de pilule. Cancer du sein
Sérotonine diminuée ce qui peut générer une dépression, une anxiété, un côlon irritable, la femme peut souffrir de ces trois affections en même temps.
Sclérose en plaques.Augmentation de 35 à 50% et de 75% selon l'étude de Hellewig
Sida
Spotting
Somnolence.
Sueurs.
Suicide.
L'étude de Shovlund CV de 2018, effectuée chez les femmes d'un âge moyen de 21 ans trouve un risque relatif de 3, 08 pour une tentative de suicide et un risque relatif de 1,97 de suicide. Les adolescentes ont un risque plus élevé.
L'étude de Vessey de 1976 publiée par Journal of Biosocial Science, vol 8, n°4;p373-427 trouve que les femmes sous pilule sont quatre fois plus nombreuses à être admises à l'hôpital pour tentative de suicide que celles qui mettent un diaphragme.
En 1996, pour l'étude de Beral V" les décès dus aux suicides, aux accidents ou à la violence étaient les causes les plus fréquentes de décès chez les femmes sous pilule."(Evidence guided Prescribing of the Pill, New york, Parthenon )
Stérilité.
Syndrome de Raynaud : affection des doigts, des orteils avec sensation de froid, une altération des ongles est possible.
Pseudo-Syndrome de Cushing ou hypercortisme: la pilule estroprogestative augmentent le cortisol dans le sang.(J Clin Pathl Suppl 1969; 3:11-18) les symptômes : acné, hirsutisme, hypertension artérielle, aménorrhée, obésité facio- tronculaire, rougeur de la face arrondie, vergetures pourpres sur l’abdomen, sur le corps, modification de la voix, chute des cheveux, fragilité de la peau et des capillaires avec purpura, ostéoporose, hypertrophie du clitoris
Stress.
Sécheresse oculaire, buccale, vaginale.
Système immunitaire déréglé.
T
Tabagisme, généré par la pilule.
Le mal de tête,
Hyper ou Hypothyroïdie.
Triglycérides, leur augmentation a un effet sur la stase sanguine.
Thrombose veineuse superficielle.
Thrombose veineuse profonde ou phlébite.
Thrombose veineuse de la rétine.
Télangiectasie souvent liée à la sclérodermie systémique.
Toux.
Trisomie 21
Trouble bipolaire ou maniaco dépressif (TMD) Pour l'organisation mondiale de la santé (OMS) la contraception estroprogestative, progestative est contre indiquée en cas deTMD
Tumeur du système nerveux central et de l'hypophyse après 3 ans de prise de pilule.
U
Ulcère de l'oesophage
Urètre : dilatation ; urine colorée en rouge.
V
Vagin : pertes vaginales, verrues génitales externes ; sécheresse vaginale,vaginose.
Varices.
Varicelle.
Vergetures.
Vertige.
Verrue génitale .préexistante augmente avec la prise de la pilule.
Vestibulite vulvaire ou Vestibulodynie est une source de douleurs lors des rapports sexuels ou dyspareunie. Selon l'étude de Bouchard C le risque relatif est de 6,6 et de 9,3 quand la pilule est prise avant 16 ans, le risque augmente avec les pilules riches en progestagène, androgène et faible en estrogène.
Violence conjugale.
Vitamines: déficience en acide folique, B6, C (anti-infectieuse), bêta carotène, déficience en vitamine B12 source d'anémie mégaloblastique avec l'acide folique.Augmentation de la vitamine A!
Voix rauque., aiguë.
Vomissements.
W
Wilson (maladie de) contre indication absolue. Cette maladie est rare, héréditaire, elle est une source de nombreuses fausses couches, mais un traitement est possible. Elle est due à un excès de cuivre, or la pilule augmente celui-ci.
Si la femme décide d’arrêter la contraception hormonale, certaines femmes devront se préparer à attendre plusieurs mois, pour ne plus souffrir de certains effets toxiques initiés par les hormones.
PAS DE PANIQUE car
Selon la gynécologue française Joëlle Brunerie - Kauffmann, vice présidente de la ligue des droits de l'homme, concernant la pilule" Dès le début, on a entendu des choses terribles, on disait que la pilule allait donner le cancer, qu'elle rendait stérile, qu'elle modifiait la libido, ou encore que les femmes allaient devenir énormes. C'était cela le discours ambiant: un discours de danger. Or, on s'est vite rendu compte que ce n'était pas vrai, que toutes ces craintes étaient fantasmatiques."(Libération 28.01.2013)
Cependant,
avec Sabrina Debusquat, journaliste auteur de J'arrête la pilule page132 "Ces effets souvent qualifiés de mineurs ou de supportables par les prescripteurs gâchent réellement le quotidien de millions de femmes. Ces effets (...) qui peuvent survenir sous pilule, sont en réalité la partie visible de l'iceberg. La marque extérieure de ce qui se passe en silence dans l'organisme."
Et il y a une question que nous posons avec le docteur Marc Girard et que devrait se poser tout amant:"L'assouvissement de mon désir mérite-t-il d'exposer ce corps bien-aimé à une telles constellation de risques- même s'il n'est pas certain qu'ils se réalisent?"
Omerta sur la toxicité hormonale?
Comment expliquer le silence de nombreuses femmes sur la toxicité hormonale?
Les auteurs d'un article publié par Minerva en avril 2015 pouvaient "conclure que le rapport les effets indésirables observés dans les études cliniques est incomplet, subobtimal et fort hétérogène." De plus, les instances médicales boycottent la toxicité hormonale, 56% des femmes seraient sous informées, non informées des risques liés à la prescription de la contraception, elles s’attribuent alors à elles-mêmes leur mauvaise santé, leur malaise.
Alors que la Commission européenne a interdit la viande traitée aux hormones, suite aux mises en garde d'un de ces comités scientifiques, vis à vis de cette viande car" Des effets endocriniens, immunologiques, neurobiologiques, génotoxiques et cancérigènes pourraient être envisagés."
Comment expliquer, hier comme aujourd’hui, l’autisme, le silence des endocrinologues, toxicologues, pharmacologues… sur la toxicité des hormones contraceptives prescrites à la femme, hormones qui sont les mêmes que celles données au bétail?
En 2013, trente femmes vont porter plainte contre la pilule contraceptive, suite à de graves accidents générés par la contraception hormonale.
Témoignage reçu d'une femme
"Je ne comprends pas bien pourquoi les femmes se laisse traiter comme du bétail, sous couvert de libération sexuelle"
Les stéroïdes anabolisants[ 6],
encore appelés androgéniques, sont des molécules stéroïdiennes qui entraînent un accroissement des muscles, en font partie la testostérone, l’oestradiol, le diéthylstilboestrol, la progestérone, l’acétate de médroxyprogestérone…Ces stéroïdes sont donnés au bétail comme hormone de croissance. En mai 2000, la Commission européenne propose d’interdire l’hormone de croissance du bétail à base de 17 β oestradiol et de médroxyprogestérone acétate comme présentant un risque pour la santé du consommateur.
La revue Prescrire, en 1998[7], révèle le lien entre la stérilité masculine et les stéroïdes anabolisants. Les troubles de la stérilité peuvent se régler quelques mois après l'arrêt de la prise d'anabolisants. Il existe, cependant, des cas de stérilité persistant une ou plusieurs années après arrêt de ceux-ci. Cette stérilité induite, par un anabolisant contraceptif comme la testostérone, est tout à fait comparable à l’infertilité induite par la contraception estroprogestative. Cette stérilité masculine peut être due à une diminution ou une absence du sperme, à des anomalies de la morphologie et de la motilité des spermatozoïdes, à des changements dans les tubes séminifères.
Il est intéressant de connaître l'étude de S. Swan publiée par Human Reprodiucton le 28 mars 2007 qui suggère que la consommation maternelle durant la grossesse de "viandes aux hormones "aura un impact négatif sur la fertilité future des enfants mâles.
La contraception hormonale est, demeure une contraception difficile
Pour le médecin, particulièrement chez les adolescentes, les femmes affectées de thrombophilie, de diabète, d'ovaires polykystiques, d'endométriose, d'hypertension, d'hypercholestérolémie..... et chez les femmes sous la prise de certains médicaments comme les antiépileptiques, les anticoagulants, les corticoïdes, les immunosuppresseurs...
[1] J'ai le syndrome du colon irritable depuis bientôt 1 an et demi et mon problème était surtout de la constipation et des douleurs abdominales très fortes. Mais voila que depuis novembre tout s'est empiré et c'est vraiment handicapant. Par contre, je me suis aperçue que depuis octobre j’ai commencé la pilule contraceptive diane 35. Je ne sais donc pas si mes crises sont amplifiées dues a cette pilule ou seulement dues au stress qui est plus fort depuis le début de l'année scolaire. Avez-vous déjà vu un lien entre des crises plus fortes depuis la prise d'une pilule contraceptive? Forum doctissimo le 01.03.2007 à 20.09
[2] forum doctissimo Posté le 20-07-2007 à 12:31:53j'ai pris Diane 35 depuis 7 ans mais il y a 3 ans j'ai commencé à avoir un point douloureux sous les cotes à droite et cela apparaissait au moment des règles pour parfois durer encore qqs jours après. Depuis cette douleur est quasi tjs là au moment de mes règles, j'ai fait des écho rien d'anormal, médecin pense donc à une colopathie fonctionnelle, cpt je suis sceptique car cette douleur coté droit est lié uniquement à mon cycle hormonal. Il y a qqs mois j'ai arrêté ma pilule et la douleur a peu à peu disparu, il y a un mois j'ai du reprendre ma pilule (tjs diane) et à nouveau très fortes douleurs dans le ventre au moment des règles.
[3] Pettiti D. B. Gastroenterologie; 1988 jan. 94 (1) 92-5
[4] Neurology 1998; 51:411-418
[5]Hanneford B.M.J. 2010, 340, C 927
[6] Il est connu que certaines athlètes prennent une double dose de la pilule contraceptive, pour augmenter leur force musculaire. La northestostérone, un progestatif de 1° génération, donnant, en effet, un métabolite voisin des stéroïdes androgéniques, peut expliquer la prise de la pilule par certaines athlètes. Curieusement des doses élevées de progestérone sont autorisées pour doper le corps des athlètes féminines, alors que le dopage des athlètes masculins par la testostérone n’est pas accepté !
[7] Prescrire 1998 ,3. Octobre : page : 677