Le diaphragme et la cape cervicale.

Le diaphragme est une coupelle, en silicone ou en latex et la cape cervicale est un dôme très fin, en silicone ou en latex que l’on place soi-même dans le vagin et qui vient recouvrir le col de l’utérus.

Le diaphragme et la cape cervicale favorisent l’acquisition d’une meilleure connaissance de son corps et de son cycle menstruel.

Le diaphragme et la cape,  ne protègent pas des maladies sexuellement transmissibles, ils peuvent être utilisés pour une meilleure efficacité en association avec des spermicides. Noter que ce spermicide peut être très irritant pour les parois vaginales et crée chez beaucoup de femmes un risque accru de vaginites.

Pour les capes et le diaphragme en latex, les produits à base d'huiles sont à proscrire. Les lubrifiants vaginaux vont accélérer leur dégradation  et augmenter le risque de rupture.

La cape cervicale présente  un avantage par rapport au diaphragme, c'est qu'elle est plus facile à mettre en place que ce dernier. La cape cervicale peut être laissée en place plus longtemps que le diaphragme : soixante-douze heures contre vingt-quatre heures pour le diaphragme.

Il existe  plusieurs types de cape cervicale: la Vimule, La Dumas, la Prentif et  la FemCap.

 

Mode d’action :

 Cette contraception  empêche le passage des spermatozoïdes à l’intérieur de l’utérus.

Contre indication

Les infections cervico- vaginales, les douleurs pelviennes, une malformation du col de l’utérus (ectropion), un col très postérieur ou insuffisamment développé, une descente de la vessie, des organes génitaux.

L’OMS déconseille l’emploi de la cape cervicale en cas : d’une croissance anormale intra épithéliale du col de l’utérus, ou d’un  utérus rétro versé.

Ne pas utiliser pendants les six semaines suivant un accouchement, ni pendant les règles.

Toxicité

Le diaphragme a  été associé à une augmentation des infections urinaires.[1]

Un contact prolongé avec le diaphragme peut produire des microlésions qui seront la porte ouverte pour des infections en tous genres.

  Les femmes qui utilisent la cape Prentif ont  plus de changements anormaux du col de l'utérus que les utilisatrices de diaphragme. Moins d'utilisatrices de la cape Prentif présentent des ulcérations vaginales par rapport aux utilisatrices de diaphragmes. Moins d'utilisatrices de la FemCap présentent du sang dans le dispositif, mais un plus grand nombre a des infections urinaires.

Taux d’échec

Les diaphragmes avec gelée ou crème présente un taux d’échec, selon les auteurs allant de 8,8 à 33[2] grossesses par an pour cent femmes  La cape  présente   le même taux d’échec que le diaphragme  et c’est  chez les femmes qui ont eu un enfant que ce taux est le plus élevé.

Témoignage

« J'ai arrêté la pilule en juin dernier, après plus de 7 ans. Over marre de bouffer des hormones, c'est pas bon pour la santé, alors stop... Depuis, on fait comme on peut Je prends ma température tous les matins au réveil (j'ai un thermomètre qui la prend et l'enregistre), préservatif les jours très risqués , diaphragme les jours peu risqués mais quand même car j'ai pas envie d'utiliser spermicides (…) j'ai trouvé une gynéco qui préfère la médecine naturelle, donc aucun problème, mais mon ex gynéco, ça n'aurait pas été possible à mon avis. C'est tellement plus simple de prescrire la pilule, pourquoi se casser la tête à proposer autre chose... »  Posté le 22/02/06 à 22:45 Forum au féminin

 


[1] Br. Medic. .Bull 1993, January, 49(1) 171-81

[2]La  Contraception J. Dalsace et R. Palmer  Presse universitaire de France p : 128