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L’avortement. (IVG)
L'avortement dans certains pays est devenu un moyen contraceptif, il est pour certaines femmes la suite malheureuse d'un échec de la contraception.
Alors que la contraception artificielle est en augmentation, le taux des avortements ne diminue pas mais il augmente relativement, en effet en France en 1975, on comptait 4 avortements pour 10 grossesses non désirées, en 2000, on en comptait 6, soit une augmentation des avortements de 50%!(Population et Sociétés n°407 Décembre 2004)
Le nombre d'IVG en France serait stable depuis une dizaine d'année et cela malgré la désaffection de la contraception hormonale, suite aux scandales de 2012. Cette stabilité du nombre des IVG démontre, on ne peut mieux, que contrairement à la mise en garde des médecins, prophétisant une augmentation des IVG suite à l'arrêt de celle-ci, qu'il n'en a pas été ainsi.
En 2015, 218.000 IVG ont été réalisés, soit un taux de 14,9 IVG pour 1000 femmes de 15à 49 ans.
Selon caroline Moreau, il y a un paradoxe contraceptif français en effet "En dépit d'une médicalisation massive de la contraception, il y a une absence d'impact apparent sur tes taux d'IVG. La France a le taux de couverture de contraception médicamenteuse le plus élevé d'Europe mais un taux d'IVG plus élevé que dans de nombreux pays de l'Europe de l'Ouest et du Nord. Plus d'un quart des Françaises qui ont recours à une IVG prennent la pilule."(INSERM- université Paris Descartes novembre 2009)
Force est de constater que la contraception féminine a échoué dans son objectif de diminuer le nombre d'IVG, elle devait être le remède contre l'avortement, les chantres de la contraception ont perdu leur pari. Avec 220 000 avortements officiels en France pour 700 000 naissances, l'avortement s'est banalisé là où la loi le prévoyait comme une exception.
Pour en savoir plus sur le paradoxe contraceptif voyez: Libérer les femmes, une critique de la contraception.
L'IVG est aussi la conséquence des ratages de la contraception masculine. En effet le nombre d'avortements est de nouveau en augmentation depuis le succès rencontré par le préservatif [1].
La vente libre en pharmacie de la contraception d'urgence est en augmentation, cependant elle n'a pas modifié le taux des avortements. En Belgique [2] et en France[3] les grossesses des adolescentes ne diminuent pas mais sont en hausse malgré le discours contraceptif récurent !
Cette augmentation des avortements a été prophétisée en 1973 par Potts de la fédération internationale de la paternité planifiée et par Bury en 1981 du Brook Advisory Centre qui disait « il est clairement évident que, contrairement à ce que l’on peut attendre, la possibilité de la contraception conduit à un accroissement du taux des avortements.»
C’est en 1988 que la pilule abortive RU486 fut légalisée en France. Baulieu son promoteur et inventeur, considère qu’il y aura toujours une demande pour le RU486 étant donné l’échec des autres moyens contraceptifs. Selon le Pr Baulieu " on sait d'une façon certaine que la pilule abortive n'est jamais toxique (...) qu'elle est bien tolérée." Ce professeur se dit au dessus de la mêlée, initiée par sa molécule en nous disant " Je n'ai rien contre l'avortement, rien pour l'avortement, ce n'est pas une question que nous médecins, devons traiter."Ceci dit nous voyons le professeur Baulieu défiler dans les rues soutenir une manifestation féministe pro IVG!(source : documentaire 2015 ARTE L'autre pilule , un combat pour les femmes)
Si vous êtes persuadé(e) comme Baulieu que la pilule RU486 n'est pas toxique , lisez alors la notice.
L'IVG peut être demandé suite à des malformations congénitales dues en partie à la contraception hormonale, mais il existe en Europe, selon G. Duthé démographe à l'Ined, un avortement sélectif des filles. (Population et Sociétés n° 506 Ined)
Peut-on vraiment parler d'interruption volontaire de grossesse? Pour beaucoup de femmes c'est avant tout une interruption déchirante, dramatique, … dont les séquelles physiques et psychologiques sont considérables.
L'avortement, un bienfait pour ma fertilité future?
La grossesse extra-utérine augmente de 50 % [4] à 160 %. [5]
Les fausses couches augmentent[6], le risque serait multiplié par 2 après 2 ou 3 avortements.[7]
L'avortement augmente le risque d'incompétence cervicale. De la dilatation artificielle du col de l'utérus il va résulter une faiblesse permanente qui rend incapable de porter ultérieurement une grossesse. Le col est ouvert prématurément.75 % des femmes qui ont subi une dilatation forcée pour IVG souffrent de cette incompétence de col de l'utérus[8].
Pour Vladimir Serov, de nombreuses femmes russes souffrent de stérilité, de fausse couche, d'endométriose et d'autres problèmes suite à leur avortement.
Le risque de La naissance prématurée est multiplié par deux à trois fois [9]. Ce risque augmente avec le nombre d'IVG [10], il est multiplié par huit après trois IVG[11]. Le risque d'extrême prématurité, c'est-à-dire égal ou inférieur à 28 semaines de gestation, est augmenté de cinq à six fois après trois avortements principalement par succion.[12]Le docteur Byron Cathoun, vice-président du département obstétrique gynécologie de l’université de West Virginia Charleston fait mention, dans un de ses articles, de 49 études qui ont montré une association significative de l’IVG et de prématurité, de la grande prématurité (20-27 semaines).[13]
Le placenta prævia a un risque qui est multiplié par sept à quinze, ce qui prédispose à la prématurité [14]. Le placenta prævia est une insertion anormale du placenta au niveau de l'utérus et il s'ensuit des hémorragies à répétition durant les 3 derniers mois de la grossesse. Il est aussi source d'enfants de faible poids, de mort périnatale de l'enfant, de la mère.[15]
Les infections sont augmentées après IVG. L'infection peut se développer à cause de l'insertion dans l'utérus des instruments médicaux lors de l'IVG, ou à cause des parties du fœtus restants dans l'utérus après l’avortement. Ces infections pelviennes peuvent laisser des cicatrices au niveau de l'utérus et celles-ci empêcheront la fécondation de l'œuf par le sperme, il s'en suit une stérilité. Le risque de stérilité est plus grand chez les femmes ayant une maladie sexuellement transmissible au moment de l'IVG, il est multiplié par 3 à 5. [16]
Le risque d'infertilité secondaire est augmenté de 3 à 4 fois [17] par rapport aux femmes qui n'ont pas avorté. Le Dr Bohumil Ptifal, député ministre de la santé en Tchécoslovaquie déclare que plus ou moins 25 % des femmes qui interrompent leur première grossesse demeure définitivement sans enfant. En Russie, 10% des femmes sont stériles suite à l’avortement.[18]
Les adhérences intra-utérines (A.I.U) sont un obstacle à l'ascension des spermatozoïdes, elles peuvent être source de fausses couches à répétition, d’aménorrhée, de prématurité, de stérilité. L'avortement mal pratiqué peut provoquer des A.I.U. et celui par curetage chez la jeune fille de 17 ans représente un plus grand risque que pour les femmes âgées, car il est associé aux A.I.U.
Quand L'IVG provoque une perforation de l'utérus, une opération majeure, l’hystérectomie incluant l’enlèvement de l’utérus peut s’imposer.
Les complications des IVG tardives sont plus fréquentes et plus graves que celles des IVG précoces. Une perforation utérine peut survenir dans 1,2 % des cas, une incidence 3 fois plus importante qu'en cas d'IVG précoce. Cette perforation peut engendrer des complications comme l'aspiration d'une anse intestinale, la perforation de l'artère de l'utérus, l'aspiration de l'appendicite, l'aspiration de la trompe et la rétention des restes foetaux dans la cavité abdominale.