Le jeûne

Le jeûne est certainement le contrepoison, l’antidote le plus approprié pour rééquilibrer son corps après arrêt de la contraception, il permet au corps de récupérer sa santé par auto guérison.

Les indications du jeûne : fibrome, obésité, diabète  de type 2, allergie, asthme chronique, eczéma, sinusite chronique, migraine, dépression, hypertension artérielle, artériosclérose, polyarthrite rhumatismale, infections, cystites récurrentes, acné, Il est indiqué pour la diminution de la fertilité de l’homme et de la femme. [1]

     

 Shelton [2], un naturopathe,  propose un jeûne sévère à base uniquement d’eau, il a vu souvent des femmes précédemment stériles concevoir après un tel jeûne. Une femme mariée depuis dix ans sans avoir d’enfant, conçut peu de temps après un jeûne de dix jours. 

Il existe, cependant  un  jeûne moins sévère, un jeûne thérapeutique effectué avec  250 kilocalories par jour, celui du docteur  Buchtinger. La doctoresse Françoise Wilhelmi de Toledol dirige avec son mari, petit-fils du Dr. O. Buchinger, les cliniques Buchinger à Uberlingen (Allemagne) et à  Marbella (Espagne) où l'on pratique le jeûne avec un  suivi médical. Par son vécu propre, sa formation de médecin et ses expériences dans les cliniques Buchinger, elle est à même de vous faire partager une connaissance unique sur la pratique du jeûne et vous convaincre de ses bienfaits. Le jeûne thérapeutique Buchinger a dans ses indications la stérilité  féminine, masculine [3].

En France et en Belgique, il y a une possibilité de jeûner sans un suivi médical lequel n’est pas toujours nécessaire. Pour ce type de jeûne, vous pouvez consulter le  site « Jeûne et Randonnée »

Le jeûne d’Hildegarde de Bingen est à base d’épeautre, de fruits et de légumes, une fois par semaine, du poisson ou de la viande mais on peut aussi exclure de ce jeûne  totalement les protéines animales. Pour en savoir plus sur ce jeûne, consultez sur le  web  « les jardins d’Hildegarde »

Chacun  peut donc trouver le jeûne, le centre du jeûne qui lui convient .

Sa durée est fonction de la pathologie, de l'âge.

La médecine officielle critique le jeûne, l’estimant dangereux, ce qu’elle reproche au jeûne, c’est qu’il puisse diminuer les protéines du corps et ainsi l’énergie vitale nécessaire. En fait, en premier lieu, c’est dans la réserve de graisse que le corps va trouver son énergie vitale, ce n’est qu’après un très long jeûne que les protéines seront diminuées. Heureusement, une partie certes minime du corps médical s’est intéressée au jeûne.

L’émission d’ARTE du 25 mars 2012, « Le jeûne, une nouvelle thérapie », nous a informé de ce qui se fait en Russie, en Allemagne, avec des médecins qui constatent les effets étonnants du jeûne sur leurs patients.

 La pratique du jeûne nous enseigne que renoncer temporairement aux plaisirs de la table nous rend sensibles à d'innombrables autres sources de plaisir: l'art, la nature, les relations, la méditation, la relaxation…

 

Témoignage donné  par le Dr F. Wilhelmi de Toledo[4] 

Le Dr  Heidi König, une Berlinoise de 37 ans, mère d’un fils de 12 ans, souhaitait depuis plusieurs années avoir un deuxième enfant, sans succès. Alors qu’aucune raison médicale n’ait été trouvée pour cette stérilité. Elle réserva un séjour chez Buchinger, à Uberlingen et jeûna sans problème. Au cours d’un massage elle demanda de  stimuler le point correspondant à l’utérus. Elle  quitta la clinique en avril et au mois de février de l’année suivante, après une grossesse sans problème, elle mis au monde une petite fille.

Remarque intéressante de ce médecin :

«  Dans les pays où la population est pauvre, les taux de nativité sont élevés. De nombreuses grossesses ont lieu dans le cycle suivant un jeûne. L’expérience du  jeûne pourrait être proposée aux couples désireux d’avoir des enfants avant qu’ils ne se soumettent à un traitement hormonal  coûteux et éprouvant »

 

 



[1] L’art de jeûner p : 69 Eds Jouvence Dr. F. Wilhelmi de Toledo

 

 

[2] Shelton,  « Le jeûne et le sexe » p. 153

[3] Thèse de doctorat de.J.Lemar « L’appellation jeûne thérapeutique est-elle fondée ou usurpée ? »

2011 ; Université Joseph Fourrrier ; faculté de médecine Grenoble

[4] L’art de jeûner p :93 Eds Jouvence