Témoignages de trois gynécologues

                  

Ellen Grant, Gynécologue durant ses années d’étude fut séduite par cette nouvelle méthode révolutionnaire de régulation des naissances qu’était la contraception hormonale. Elle l’accueillit donc avec joie et confiance. Dès 1961 elle a été associée de très près aux recherches de développement de la pilule en Grande-Bretagne. Cependant après deux décennies, elle cessa de prescrire la pilule car elle réalisa que son usage régulier était source de nombreuses pathologies qui touchaient les femmes de plus en plus jeunes. Des effets secondaires graves comme la phlébite lui furent rapportés et elle pensait que ce phénomène qui mettait en danger la vie des femmes était rare mais elle comprit après quelques années que c’était faux. Elle publia  le livre « The Bitter Pill » et « quelque temps  après la parution de The Bitter Pill on lui a dit, dans une clinique du  Planning familial que : «  j’en savais trop pour y travailler… » En effet elle ne pouvait plus prescrire les hormones à aucune femme ! [1]

Depuis 1962, la gynécologue Ellen Grant a publié plus de 300 articles mettant  inlassablement en garde ses confrères vis-à-vis des dangers de la contraception hormonale. Pour ce médecin, le planning familial naturel est une technique qui devrait être connue et apprise par les couples.

 

En 1980, la gynécologue obstétricienne, Gabriel Wloka, dans le cadre d’un hôpital, prescrivait la pilule. Cependant, elle constatât chez ses patientes de graves accidents : crise cardiaque,  accidents vasculaires cérébraux ainsi que de l’insatisfaction psychologique…

Elle fut prise de doute, de remord, et elle commença à dissuader ses patientes de prendre la pilule, mais elle la prescrivit encore durant un certain temps, toutefois, pour elle cette situation était intolérable. Elle était arrivée à la conclusion que sa prescription n’était pas acceptable médicalement, qu’elle était irresponsable. En 1991, dans le cadre de son cabinet privé, elle décida de ne plus prescrire la pilule. Aujourd’hui elle reste toujours étonnée que les femmes médecins prescrivent les hormones contraceptives, alors qu’elles devraient savoir mieux que leurs patientes la toxicité hormonale. La gynécologue G.Wloka n’a pas peur de nous dire  « Nous (les femmes) avons sacrifié notre santé physique et morale, notre corps et notre âme qui sont (…) éclaboussés et salis par la pilule, le stérilet, la stérilisation  (...) à la longue nous devenons victimes d’une tricherie, d’une mystification du sens de la vie. Arrêtons de courir derrière ce monde hostile à la féminité, à la maternité et aux enfants. »[2]

 

Voici un texte qui nous fut confié, écrit par le gynécologue-obstétricien et ami André Devos :

«  En tant que gynécologue, la même problématique s’est à un moment donné, posée à ma conscience devant les complications idiopathiques des contraceptifs et les ravages de la mentalité contraceptive: “sommes-nous, nous, gynécologues, devenus des mercenaires de l’industrie pharmaceutique et des esclaves de la pensée unique?”

Cette question brûlante a fait son chemin, et s’est trouvée à la base de ma conversion et de ma reconversion vers une approche naturelle de la fertilité, respectueuse de la dignité de la femme et garante du vrai bonheur du couple. L’application pratique: refus de stérilisation, stérilet, pilule….de la part d’un chef de Clinique étant inacceptable aux yeux de la direction de mon hôpital Catholique, démission forcée en fût l’épilogue.

Ce cheminement a finalement abouti à la fondation de notre Institut de “Fertility Awareness” (F.A.) où sont formé(e)s nos enseignant(e)s de la méthode  “Sensiplan” mise au point par des scientifiques Allemands, méthode dénuée d’effets nocifs au point de vue santé, et devant ne le céder en rien quant à l’efficacité, aux méthodes artificielles.

Le fait même de pouvoir remettre une première grossesse jusqu’aux abords de la pré ménopause grâce à la contraception hormonale, prive la femme d’une protection naturelle contre le cancer du sein et des ovaires par une grossesse précoce et en augmente au contraire considérablement le risque, tout en laissant passer la période de fertilité maximale.

Faut-il mentionner le foisonnement des fécondations in vitro, marché très rentable en plein essor, qui imposent au couple un cheminement longeant la voie vétérinaire et les conséquences onéreuses: stimulations hormonales et ponctions d’ovocytes et leurs risques inhérents, en sus d’autres complications:grossesses multiples et prématurées, complications obstétricales, avortements sous forme de réductions embryonnaires, et d’embryons surnuméraires éliminés ou sacrifiés sur l’autel de la recherche scientifique. Le risque de malformations congénitales à long terme est doublé par rapport aux grossesses naturelles. Le coût est exorbitant pour un rendement faible: en moyenne, et au niveau national, les chances d'avoir un enfant (take home baby) sont de 15 % par tentative de FIVETE.

L’épidémie des MST (maladies sexuellement transmissibles) est un autre“bienfait” de la contraception: infections par chlamydia souvent  asymptomatiques menant à l’obturation des trompes soit partielle: risque de grossesse extra-utérine, soit complète: recours à la Fivete. Herpes génitale, douloureuse et récurrente, HPV menant au cancer cervical, cancer de l’anus, et de la gorge, aux condylomes.

L’IARC, (International Agency for Research on Cancer), l’agence de recherche sur le cancer de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), basée à Lyon, a pour mission  de coordonner et de mener des recherches sur les causes du cancer chez l’être humain, sur les mécanismes de la cancérogenèse et d’élaborer des stratégies scientifiques de lutte contre le cancer. Dans ce cadre, il identifie les facteurs environnementaux et professionnels susceptibles d’accroître le risque de cancer chez l’homme en les classifiant.

Le 27 juillet 2005 lors d’une conférence de presse, l’IARC présente une classification des différents produits cancérigènes. Les contraceptifs hormonaux, oestrogènes et progestogènes sont classés dans le groupe 1, côte à côte avec l’amiante, le tabac, l’arsenic, dioxine, benzène….Les experts mondiaux y passent en revue tous les produits cancérigènes pour l’homme et les classifient en catégories selon leur degré de risque. En catégorie 1, sont classés les produits présentant le plus gros risque de cancer. »

 



[1] La pilule contraceptive Pr. H. Joyeux Ed. du Rocher p :10

[2] Comment guérir les maladies de la femme » Dr Wighard strehlow  p 256 Ed  F-X de Guibert