Altération du système immunitaire par la pilule
Prendre conscience de la profonde altération du système immunitaire par la contraception hormonale, tel est l’intention de cette page.
Il est important de comprendre que la plupart des maladies infectieuses ne surviennent pas parce que des virus, des microbes, des champignons ont décidé d’attaquer notre organisme mais bien parce qu’à un moment donné nos défenses immunitaires sont déficientes permettant ainsi une intrusion plus facile de micro-organismes pathogènes. Le système immunitaire ne se limite pas à nous défendre des infections, il régit toute notre santé. La majorité des problèmes de santé peut être liée à son désordre.
Le bon fonctionnement du système immunitaire est aussi lié à celui du système endocrinien En 1980, les médecins américains ont indiqué leur difficulté à traiter les patients contaminés par la levure candida albicans lorsque le système endocrinien ne fonctionnait pas bien. Son déséquilibre pouvait jouer un rôle dans la surcroissance du candida albicans. Ces médecins ont identifié un syndrome APICH (auto-immune poly-endocrinopathie immunitaire) dont les symptômes comprenaient une insuffisance ovarienne, thyroïdienne et des glandes surrénales. Un déséquilibre de la thyroïde, des œstrogènes, de la progestérone, des surrénales, peut affecter tout le système immunitaire car aucune hormone n’agit indépendamment des autres.
Le système immunitaire est un système très compliqué constitué de cellules immunitaires différentes, avec des tâches spécifiques à effectuer. Certaines cellules tuent les virus et les cellules cancéreuses. On connaît les lymphocytes T, Th1, Th2, les cellules tueuses (NK). Les cellules différentes communiquent entre elles grâce aux cytokines (interleukines ou interféron). Il est aussi constitué de protéines immunitaires comme les immunoglobulines. IgM, IgA, IgG, IgE qui sont des anticorps fabriqués par les globules blancs.
La sur utilisation des antibiotiques, la chimiothérapie, la radiothérapie, les corticoïdes, les pesticides, le tabac, la malnutrition, la contraception hormonale, les perturbateurs endocriniens sont des facteurs de risque de la déficience du système immunitaire
La contraception hormonale altère profondément le système immunitaire en provoquant une augmentation des infections, du papillomavirus (HPV) des allergies, de l’asthme, des maladies auto-immunes Une étude du British Royal College of General Practitioners (RCGP) a relevé une plus haute incidence d’un grand nombre d’infections chez les femmes prenant la contraception hormonale.[1] La pilule seule peut altérer en effet les protéines immunitaires de manière significative et le titre en immunoglobuline nécessaire à la défense de l’organisme : les immunoglobulines IgG contre le Chlamydia Trachomatis sont diminuées.[2] Elle déprime des lymphocytes T[3] et cette dépression est surtout importante dans les maladies auto-immunes (maladie de Crohn, lupus érythémateux).
Selon l’étude RCGP, les maladies allergiques et immunitaires ont atteint des proportions épidémiques parmi les femmes prenant la pilule. Les effets secondaires varient en fonction de la dose et du type de pilule mais il y a des différences saisissantes de susceptibilité individuelle aux effets secondaires. Une femme peut faire de l’asthme avec une pilule faiblement dosée et non avec une fortement dosée.
La pilule diminue la vitamine C qui est une vitamine anti-infectieuse, des études ont suggéré une concentration plus basse en vitamine C dans les leucocytes (globules blancs) et les plaquettes sanguine.[4] Elle diminue aussi la concentration en zinc et élève la concentration en cuivre, ce qui interfère dans la régulation du système immunitaire. Elle a été associée à une diminution du magnésium, celui-ci participe à la formation des anticorps, donc à la défense de l’organisme.
Une dose élevée des progestatifs augmente la concentration en cortisol (hormones de la glande surrénale) ce qui affaiblit le système immunitaire et inhibe l’activité des cellules tueuses (NK).[5] Avec la contraception hormonale à base de progestérone uniquement on observe une diminution de l'immunité cellulaire et du taux des anticorps. [6]
Soulignons que le bon fonctionnement du système immunitaire empêche le développement des cancers, sa dépression par la contraception hormonale ne peut que les favoriser.