La rectocolite hémorragique
La rectocolite hémorragique affecte la muqueuse du rectum, du colon. Elle serait une maladie auto-immune se manifestant par des diarrhées prolongées, mélangées à du sang parfois à des glaires, par des douleurs rectales, abdominales…
Facteurs de risque
Une prédisposition génétique, des facteurs alimentaires, les anti- inflammatoires non stéroïdiens, l'isotrétinoïne (Roaccutane) prescrit pour l'acné sévère, la pilule contraceptive qui altère la flore intestinale...
La rectocolite hémorragique et la contraception hormonale
Par Cornish Ja, 75815 patientes ont été étudiées dans 14 études, il trouva une augmentation de 28% de la rectocolite hémorragique chez les femmes qui prenaient la pilule, soit un risque relatif significatif de 1,28 (P0,01)
Selon d'autres études, le risque relatif [1] est de : 1,29[2], 2[3], 1,7[4].
La rectocolite hémorragique et la fertilité
Vingt-trois pour cent des femmes avec une rectocolite hémorragique expérimenteront un délai de conception de plus de douze mois.
La rectocolite hémorragique et la grossesse
On observe une augmentation significative des fausses couches, des accouchements prématurés (RR 3). Les données concernant les malformations sont contradictoires.
Les traitements
Les corticoïdes, les salicylés, le méthotrexate..
La chirurgie (l’anastomose iléo anale), diminuerait la fertilité.
La thérapie parle jeûne est conseillée par le Dr F. Wilhelmin de Toledo[5]
La thérapie par l'argile verte: une cuillère à soupe de poudre d'argile pour un verre d'eau, trois fois par jour, ce qui réduit les douleurs, normalise les selles. Attention l'argile absorbe les hormones contraceptives( Référence thèse de doctorat de Jade Allègre)
[1] Le risque relatif (RR) mesure le risque de survenue d'un événement dans un groupe par rapport à un autre groupe. Exemple : Considérons que 10 % des fumeurs ont eu un cancer du poumon, et que 5 % des non-fumeurs ont eu ce cancer .Le risque relatif est ici égal à 2 (10/5=2). Le risque d'avoir un cancer du poumon est deux fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs.
[2] Gut 1995, nov 37 (5) 668-73
[3] Am. J. Epidemiol. August. 1994 ,1,140 (3) 2668-78
[4] Int .J.Epidemiol 1993;22:268-272
[5] L’art de jeûner Eds Jouvence p : 69