Les maladies du système endocrinien, compatibles avec la pilule?
La contraception hormonale, apportant un excès de progestérone, d’œstrogène, déréglera l’hypothalamus, l’hypophyse et par voie de conséquence toutes les glandes qui sont sous la tutelle de l’hypophyse, de l’hypothalamus. Le système endocrinien sera perturbé.
En toute logique la contraception hormonale qui est un perturbateur endocrinien de première classe est contre indiqué chez les femmes qui souffrent d’une affection endocrinienne. Malheureusement, cette contre-indication n’est pas souvent respectée,[1]dans ces conditions, la pilule pourra donc initier, augmenter :
Le planning familial naturel (Sensiplan) est la méthode la plus appropriée pour les femmes diabétiques. Mais on dirait que certains diabétologues font tout pour les en dissuader.
Avec les hormones contraceptives, il y a aggravation de l’épilepsie. Le centre antipoison de Lyon déconseille la contraception estroprogestative et très fortementl les progestatifs de synthèse,[2]car ces hormones ont une contre -indication pour l’épilepsie.
La pilule diminue la sécrétion de la thyréostimuline hypophysaire ce qui induit, ipso facto, une hypothyroïdie[3].Mais une hyperthyroïdie qui se manifeste par un goitre est possible aussi avec la pilule.
Obésité est une contre-indication relative de la contraception estroprogestative.
Le risque est grand de porter abusivement sur les jeunes femmes de 14 à 18 ans le diagnostic d'ovaires polykystiques et d'engager des explorations, des traitements inutiles, des interventions abusives sur les ovaires, interventions qui peuvent compromettre la fertilité future en précipitant la Ménopause précoce ce qui ne sera pas sans conséquences pour la santé, la fertilité de la femme.
Aménorrhée ou absence des règles
L'aménorrhée persisterait après arrêt de la pilule et elle a 7,7 fois plus de probabilité de se développer chez des femmes qui l’ont prise pour régulariser leurs règles !
Le système endocrinien
Le système endocrinien, nous permet de nous reproduire, c’est un système complexe. Il comporte un certain nombre de glandes : les ovaires, les testicules, les glandes surrénales et la thyroïde, toutes celles-ci sont contrôlées par l’hypophyse et l’hypothalamus situé dans le cerveau. Sous la direction du cerveau, chaque glande libère un messager chimique (hormone) dans le sang, qui circule jusqu’à ce qu’il trouve sa cible : un récepteur. L’hormone s’inscrit dans le récepteur comme une clé d’ouverture d’une serrure. Tous nos organes ont des récepteurs dans lesquels l’arrivée du messager hormonal régit l’activité de l’organe.
Chez la femme, la commande hormonale de la reproduction humaine se situe à trois niveaux.
Le premier niveau se situe à la base du cerveau, c'est l'hypothalamus qui secrète la luteinsing hormone Releasing hormone (LH-RH) laquelle commande la sécrétion hormonale de l'hypophyse. Le deuxième niveau est celui de l'hypophyse qui exerce son action stimulatrice sur les ovaires par l'intermédiaire de deux hormones: la folliculine stimulante hormone (FSH) et l'hormone lutéinisante (LH) qui sont appelées aussi gonadostimulines. L'hypophyse secrète d'autres hormones: la prolactine ou hormone galactogène (PRO), l'hormone de croissance (STH), l'hormone thyréotrope (TSH), l'hormone adrénocorticotrope (ACTH). Le troisième niveau est celui des ovaires qui libèrent l'œstradiol et la progestérone, lesquelles peuvent modifier l'amplitude et la fréquence de LH-RH du cerveau (La figure ci-dessus montre combien toutes ces glandes sont interdépendantes).