Les dysplasies ou lésions précancéreuses du col de l’utérus

Les facteurs de risque des dysphagies

 L’âge précoce du premier rapport sexuel (inférieur à 18 ans), le nombre élevé de partenaires, les infections à virus comme l’herpès, le papillomavirus humain (HPV), les cervicites, les infections à chlamydia  (Le risque relatif [1] est 6)[2], le tabagisme, la présence de verrues génitales (condylomes) chez un des partenaires,  le stérilet. La contraception hormonale présente un risque relatif de 2,3 pour les dysplasies,[3] c'est à dire une augmentation de 230%!

La contraception hormonale permet et incite à augmenter le nombre de partenaires et une certaine médecine met délibérément et uniquement l’accent sur l’activité sexuelle intense de la femme comme facteur de risque des dysplasies, alors que la contraception hormonale, en tant que telle,après correction du facteur de confusion que nous venons d'énoncer, est un facteur de risque à part entière à considérer. Celle-ci, en effet, est associée à la diminution de l’acide folique, ce qui génère une augmentation des dysplasies,[4] [5] de plus elle diminue le système  immunitaire.

 

Définition des dysplasies

Les dysplasies sont des anomalies, des lésions du col de l’utérus pouvant conduire au cancer de l’utérus. Elles sont aussi appelées cancer in situ. On distingue un grade I, II et III en fonction de la sévérité des anomalies, mais des grades différents peuvent coexister sur le col. Les différents stades peuvent évoluer du stade | au stade |||pour finir en cancer ou éventuellement régresser. Le stade un peut évoluer après plusieurs années en cancer, le risque de progression en cancer pour le grade un serait  de 30 %. 1 à 5 % des femmes en France ont des dysplasies, soit 70 000 cas par an. Ordinairement il n’y a pas de symptôme.

 

Le diagnostic

Le diagnostic du col se fait soit par prélèvement de cellules de son épithélium et son examen microscopique, soit par une excision partielle et non anodine du col (conisation).

L’examen microscopique du frottis des cellules du col est fait par un médecin spécialisé, mais cet examen peut être malgré tout entaché de nombreux faux négatifs et faux positifs (le faux positif étant des cellules anormales considérées comme normales) Le sur -diagnostic des anomalies cytologiques détectées va accroître le nombre de femmes anxieuses.

Les cellules vraiment anormales sont considérées comme précurseurs de tumeurs malignes. Cependant il a été prouvé qu’un grand nombre d’entre elles disparaissent naturellement. Leur présence peut conduire à une excision partielle et non anodine du col (conisation) ou à un enlèvement de l’utérus.

Selon le Lancet,[6]40000 frottis et 200 conisations ont été pratiqués chaque fois que l’on pensait prévenir un décès par cancer du col.

La médecine donc préconise des frottis des cancers utérins et l’auto examen du sein afin de diminuer l’augmentation de ces cancers et en même temps elle prescrit aux jeunes femmes ce qui peut les générer !

 

La prévention

Le préservatif, la cap cervicale, le diaphragme ne protègent pas complètement du papillomavirus humain. Concernant l’homme, ce virus se situe non seulement sur le pénis mais sur tous les organes génitaux.

L'institut national du cancer et le ministère des affaires sociales et de la santé  font campagne pour rappeler l'importance du frottis cervico-utérin.

Le vaccin Gardasil n'est efficace à titre préventif contre les papillomavirus types 6, 11, 16,18. Le vaccin  Cervarix immunise seulement contre les types 16 et 18 du col de l’utérus et des lésions in situ. A ce jour, aucune étude n’a montré que la vaccination diminuerait le nombre de décès du cancer du col de l’utérus. En fait, on manque de recul pour évaluer avec précision l’impact de la vaccination en termes de réduction effective des cancers du col chez les femmes ayant participé aux premiers essais cliniques. En effet le cancer ne se forme qu'après plusieurs années, voire plusieurs décennies après l'infection par le papillomavirus, de plus les taux de couverture sont si faibles en France qu'une diminution passerait inaperçue.  On se satisfait de la réduction des premières lésions cancéreuses en postulant qu’il s’agit d’un pari raisonnable.

On ne  connaît  pas la duré de l'immunité de ces vaccins [7]Au total, ces 2 vaccins ne préviendrait que 75% au maximum des cancers du col. Les 25% restants, plus graves sont dus à des souches plus rares, c'est pourquoi  la vaccination ne dispense pas  d'un dépistage régulier par frottis.

La protection la plus importante du vaccin s’opère chez les femmes vaccinées avant le début de leur activité sexuelle. Son efficacité diminue fortement selon que la femme a déjà eu un ou plusieurs contacts sexuels.[8]

Les effets secondaires liés au vaccin

Les effets secondaires du vaccin en situation réelle et à long terme ne sont pas connus. Ils font encore l'objet de discussion entre  spécialistes. Une équipe  de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)  doit suivre les grossesses après vaccination à la recherche de malformations. Il est curieusement conseillé d'attendre 2 ans après vaccination avant d'entreprendre une grossesse! Selon le conseil de santé publique  les effets indésirables  seraient présents dans 2 à 5 cas pour 10.000 doses de ces vaccins, les cas graves seraient observés dans 7 cas pour 100.000 doses.

En France, 15 cas de sclérose en plaques ont été rapportés pour 5 millions de doses de Gardasil. 

L'Agence Européenne du médicament publiait le 24 janvier 2008 le décès de femmes préalablement vaccinées par le Gardasil.

Des cas mortels ont été publiés aux USA dans les suites immédiates de la vaccination. D'après VAERS, aux USA on  trouve comme effets secondaires: névralgies, gastro-entétites, crises d'asthme, attaques cardiaques, syndrome paralytique temporaire, spasmes des bronches, arthrite, inflammation du pelvis, fausses-couches...

Selon Wikistrike de 2017, le ministère de la santé japonaise a retiré sa recommandation officielle  pour le vaccin HPV suite à 2945 effets secondaires recensés. Les spécialistes de la vaccination de l'OMS ont critiqué cette décision, mais une union de médecins renommés au Japon a révélé que 11 des 15 spécialistes de la vaccination de l'OMS avaient eu des liens financiers avec le fabricant du vaccin.

Une question dérangeante se pose : pourquoi la médecine se focalise-t-elle sur une vaccination plus ou moins protectrice chez les jeunes filles ? Pourquoi oublie-t-elle ce considérable réservoir infectieux que constituent les jeunes gens du même âge?

                 Un vaccin fortement controversé !

L’une des principales chercheuses mêlées aux essais cliniques du Gardasil et du Cevarix a dénoncé publiquement leur innocuité et efficacité. Cette mise en garde, très inhabituelle contre ces vaccins de la part de l’une des propres chercheuses de Big Pharma, a fait surface ces derniers jours, lors d’un entretien exclusif avec le Sunday Express au Royaume-Uni. À ce moment-là, le Dr Diane Harper a admis publiquement que le vaccin ne prévient même pas le cancer du col de l’utérus. Elle a déclaré : « Il ne diminue pas du tout le pourcentage de cancer du col de l’utérus. »

      Le Dr Harper a aussi prévenu que ces vaccins sont en train d’être surexploités, et que les parents devraient être informés du risque des possibles effets secondaires graves dus à la vaccination. Elle a même conclu que le vaccin est lui-même plus dangereux que le cancer du col de l’utérus qu’il est sensé prévenir ! 

Abby Lippman , épidémiologiste de l'université McGill au Canada, spécialiste de la santé des femmes confirme que ces deux vaccins Gardasil et Cervarix n'ont pas encore démontré leur efficacité pour prévenir le cancer du col, en effet " D'après différentes études, on estime d'ailleurs qu'il faudra de nombreuses années avant de d'avoir recueilli les preuves à cet égard."

Des professionnels de santé et des citoyens espagnols manifestent leurs inquiétudes en ce qui concerne les programmes de vaccinations HPV dans leur pays. En juillet 2009 plus de 10.000 professionnels de santé et d’Associations de scientifiques ont signé un document intitulé « Justifications d’un moratoire sur l’utilisation des vaccins HPV en Espagne » qui a été remis au Département de la Santé.

À la suite du choc de décès en Autriche et d'un rapport démontrant que l'efficacité à long terme d'une telle vaccination serait « tout à fait négligeable », la ministre autrichienne de la Santé, le Dr Andrea Kdolsky, a décidé de retirer les vaccins anti-HPV du programme officiel, de cesser de les rembourser et de mettre plutôt l'accent sur le dépistage.

Vidéo Gardasil, bénéfices >risques? avec le témoignage de Sara.

 

Le traitement des lésions induites par le HPV 

Aucune méthode thérapeutique ne permet l’éradication du virus, ce qui explique la fréquence des récidives et ce d’autant plus que le virus peut persister en zone autour de la lésion. Enfin aucune technique thérapeutique n’a fait la preuve de sa supériorité à long terme par rapport aux autres. Le taux de récidive est identique quelle que soit la méthode, environ 30 %. Les traitements disponibles sont longs, fastidieux, onéreux, contraignants et dans la plupart des cas douloureux.

On opère un traitement chirurgical pour une dysplasie de haut grade, on enlève la partie cancéreuse ou un petit cône de l’utérus (conisation). Cependant, après l’opération une récidive est possible et des lésions évolueront vers un cancer du col de l’utérus.

La conisation peut provoquer une infertilité par obstruction du col, elle peut entraîner aussi des difficultés d’ouverture du col, au moment de l’accouchement. La conisation a fait l’objet de publications contradictoires, et elle a été associée à un accroissement du risque de mortalité périnatale (RR 2,8), d’accouchement prématuré (RR1,8 à 2,5), de risque de fausse couche (RR 4) selon BMJ oct 2008; vol 337:788-803, d’un risque de césarienne. (RR 3) selon Prescire 2010, 30; 317).

 

Témoignage concernant la conisation

« J'ai subi une conisation  (…) en juillet 2003, mon col ne fais plus que 2cm. L'an passé, février 2006, j'ai eu un accouchement prématuré à 6 mois et demi, mon bébé n'a pas survécu. En fait, j'ai eu une infection par voie basse (hémophilus), facilitée par la faiblesse de mon col. » forums.france2.fr12.03.2007n°26513 

 

Témoignages concernant les vaccins

Marie-Océane Bourguignon a reçu sa première injection de Gardasil,. Elle avait 15 ans. Les picotements dans les jambes ressentis quelques jours après ne l'ont pas vraiment inquiétée. Les troubles survenus après la seconde injection furent en revanche plus sérieux. Marie-Océane a perdu la vue et l'usage de ses jambes pendant quelque temps. A l'hôpital, l'IRM a révélé des lésions neurologiques. Au départ, les médecins ont hésité entre une encéphalomyélite aiguë et une sclérose en plaques, mais les experts de la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux (CRCI) de Bordeaux ont conclu à "une sclérose en plaques" et fait le "lien entre les deux injections de Gardasil et la survenue" de la maladie de l'adolescente. Le Monde.fr | 24.11.2013 à 11h31 • Mis à jour le 25.11.2013 à 12h09 

« Ma fille était une véritable athlète ! Le volley, le wakeboard étaient toute sa vie  (…) Tout ceci a commencé une semaine après que ma fille ait reçu sa première injection de Gardasil. Ses articulations ont commencé à gonfler et à lui faire terriblement mal. Son genou était tout particulièrement en mauvais état, il était vraiment très gonflé comme l’étaient d’ailleurs aussi son cou  et ses chevilles. Les médecins ont pensé qu’elle était atteinte d’arthrite rhumatoïde juvénile. Un an plus tard, on ne constate toujours aucune amélioration. En fait les choses se sont même aggravées. »Par Kami Wightman, Bitley Michigan, 11 février 2014  www.initiativecitoyenne.be 

« Nous regrettons profondément d’avoir donné notre accord pour le vaccin Gardasil. Nous n’avions alors aucune idée des effets secondaires graves que ce vaccin pouvait déclencher. Chaque jour, nous pensons que nous aurions dû être mieux informés. Vous, les parents, réfléchissez bien à deux fois avant de suivre aveuglément le calendrier de vaccinations que vous propose votre médecin. Ne vous imaginez surtout pas que votre médecin sait tout. Vous devez faire votre propre recherche et poser mille et une questions.Nous avons récemment consulté deux médecins qui s’étaient occupés d’elle et qui avaient examiné ses dossiers. Tous les deux ont reconnu que le système immunitaire de katie avait été endommagé par le vaccin Gardasil et que ce dernier avait servi de catalyseur à ses problèmes de santé en cascade et à sa maladie chronique. »  D’après Kim Robinson, 4 février 2014 www.initiativecitoyenne.be 

Une jeune Espagnole de 13 ans, originaire de Gijón (Asturies) a fait une crise sévère d’asthme dix heures après l’administration de la deuxième dose de Gardasil, censé protéger contre deux souches de papillomavirus humains (HPV 16 et HPV 18). La jeune fille est décédée.

"La mère que je suis, qui s'est faite réprimandée par un médecin parce que je refusais le vaccin HPV pour ma fille."Témoignage reçu.

 

 

 

 

 

 



[1] Le risque relatif (RR) mesure le risque de survenue d'un événement dans un groupe par rapport à un autre groupe. Exemple : Considérons que 10 % des fumeurs ont eu un cancer du poumon, et que 5 % des non-fumeurs ont eu ce cancer .Le risque relatif  est ici égal à 2 (10/5=2). Le risque d'avoir un cancer du poumon est deux fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non fumeurs

[2] Jama; 3 janvier 2005, Vol. 285

[3] Med. J. Aust. 1989. Feb. 6 ; 150 (3) ; 125-30

[4] Buttonworth. Am. J. clin. Nutri, 1982, 35(1)7382.

[5] Lix – Chung Hua.Fu.chan.ko. TSA, chich. 1995, 30 (7) 410-3.

[6] Lancet, 1985 ii, 363-364

[7] Revue médicale suisse ; 10 septembre 2008 ; page. 1946

[8] Prescrire ; 2007, 27, 280, p. 116